J'ai trouvé un animal sauvage...
Que dois-je faire ?
En attendant de nous amener l'animal, gardez-le dans une pièce tiède et calme, dans un carton percé de trous pour un oiseau, dans une cage pour un mammifère. Proposez lui à manger et à boire mais sans le forcer.
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter les sites de Faune Alfort, partenaire de l'EnvA, et du réseau des centres de soin de la faune sauvage dont l'EnvA est membre.
Quand et où le déposer ?
Vous pouvez déposer les animaux de 10h à 18h, 7j/7. Un bénévole de l'association Faune Alfort vous y accueillera et vous aidera à remplir le formulaire d'entrée de l'animal.
Avant tout déplacement, merci de bien vouloir nous prévenir de votre arrivée à
Quel animal puis-je déposer ?
L'hôpital de la faune sauvage recueille tous les animaux appartenant à la faune sauvage européenne sans exclusive.
Notre équipe s’occupe de plusieurs milliers d'animaux chaque année dont 85 % d’oiseaux et 15 % de mammifères appartenant à près de 100 espèces différentes.
Les soins sont gratuits ; c'est pourquoi les dons sont nécessaires pour permettre son fonctionnement. L'association Faune Alfort, partenaire de l'École nationale vétérinaire d'Alfort, est habilitée à les recevoir.
Venir à l'École nationale vétérinaire d'Alfort
L'hôpital de la faune sauvage est situé au sein de l'École nationale vétérinaire d'Alfort, à 3 km à l'Est de Bercy. Elle est très bien desservi et on peut y accéder en métro, RER, bus ou voiture.
Présentation de l'hôpital de la faune sauvage
Infos pratiques
Local de dépôt des animaux ouvert de 10h à 18h, 7j/7
Avant tout déplacement, prévenez-nous de votre venue :
L'hôpital universitaire de la faune sauvage accueille principalement des animaux d'Ile-de-France mais 5% des patients viennent d'autres régions. La répartition des entrées sur l’année varie considérablement en fonction des saisons. La structure fonctionne grâce au soutien de l'association Faune Alfort et de ses bénévoles.
Le nombre d'admissions
Le nombre d'admissions qui croit de façon exponentielle témoigne de la nécessité de l'offre de soins : 186 en 2000, 716 en 2005, 1048 en 2010, 3509 en 2016.
En 2019, avec 6 000 animaux accueillis, l'hôpital de la faune sauvage est devenu le premier centre de soins à la faune sauvage en France.
Vous pouvez nous aider :
Une faune sauvage majoritairement urbaine et périurbaine
La plupart des animaux proviennent de Paris, du sud et de l’est de l’Ile-de-France. Près d'une centaine d'espèces différentes sont admises chaque année. Les oiseaux représentent environ 85% des entrées, les mammifères 15%.
Les trois quarts des animaux enregistrés appartiennent à seulement quinze espèces, la plupart très représentatives de la faune urbaine et périurbaine où se côtoient espèces sédentaires et migratrices. Dans l'ordre : Pigeon biset, Hérisson d'Europe, Martinet noir, Pigeon ramier, Corneille noire, Merle noir, Pie bavarde, Mésange charbonnière, Moineau domestique, Canard colvert, Geai des chênes, Faucon crécerelle, Cygne tuberculé, Etourneau sansonnet, Goéland argenté.
Une activité qui culmine à la belle saison
Plus de 50 % des admissions ont lieu entre le mois de mai et le mois de juillet. Avec les beaux jours, les découvreurs potentiels se promènent plus volontiers au moment où les jeunes oiseaux et mammifères de l’année sont en phase d’émancipation. Beaucoup sont ainsi ramassés et doivent alors être élevés à la main. Le temps de travail s’accroît considérablement à cette époque.
Un réseau des centres de soins
Un réseau «Centres de soins faune sauvage» s'est constitué en 2019. Une vingtaine de structures en sont membres, dont notre établissement via l’activité de son centre hospitalier universitaire vétérinaire faune sauvage. La France compte actuellement plus de soixante-dix structures de soins et de réhabilitation de ce type, de tailles et de fonctionnements très hétérogènes. Les objectifs de ce réseau : consolider un maillage de centre de soins, créer un collectif dynamique, promouvoir et coordonner les activités de ses membres. Il s’agit également d’améliorer les pratiques d’aide à la faune sauvage en détresse. Pour l’École vétérinaire d’Alfort, c’est une opportunité de renforcer encore son action en la matière et d’agir pour la conservation des espèces, pour la protection de la biodiversité, de répondre à un enjeu majeur de santé publique et animale par la prévention et le contrôle des zoonoses et des maladies transmissibles aux animaux d’élevage.
>>> Suivre l'actualité du réseau
La formation
Le Centre propose plusieurs niveaux de formation aux étudiants vétérinaires. Cette formation est destinée à améliorer l’accueil et la prise en charge des animaux sauvages en détresse, les cabinets vétérinaires étant de plus en plus confrontés à cette faune. L’enseignement dispensé est avant tout pratique, en prise directe avec les animaux recueillis.
Le premier niveau
Ce niveau de base permet aux étudiants et stagiaires
- d’identifier les principales espèces admises au CEDAF,
- d’apprendre à les manipuler en toute sécurité en limitant leur stress,
- d’acquérir les connaissances de base en matière d’alimentation, d’entretien et d’hygiène.
Un enseignement spécifique sur les particularités anatomiques et physiologiques de ces animaux, sur les soins infirmiers ainsi que sur la réglementation encadrant la détention d’espèces sauvages, complètent la formation.
Le second niveau
A ce stade, les étudiants apprennent à réaliser un examen clinique complet, quelle que soit l'espèce, à faire face aux urgences vitales et à maîtriser les gestes techniques de base qui relèvent des compétences du vétérinaire. Ils sont à même d’identifier les principales affections dont peuvent souffrir les animaux sauvages.
La formation continue
Les vétérinaires peuvent être accueillis en stage. Ils apprennent à appliquer leurs connaissances médicales générales aux espèces sauvages et à réaliser un diagnostic et surtout un pronostic raisonné de relâcher selon l'espèce considérée.
Vous pouvez nous aider :
Les installations
Le centre de sauvegarde se trouve dans l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort. il dispose de trois zones d'activités.
-
La zone de dépôt, située à proximité de l'accueil de l'Ecole, permet de déposer les animaux. Si vous amenez un animal, vous devez l'y laisser, sans appréhension ; vous ne verrez probablement personne mais nous collectons les animaux à intervalles réguliers. Les animaux que vous déposerez ne vous appartiennent pas et, compte tenu du nombre, vous comprendrez aisément que nous ne sommes pas en situation de donner des nouvelles aux déposants. Soyez assurés que nous ferons tout pour eux.
- La zone de soins : localisée dans un bâtiment, elle permet de prodiguer les soins nécessaires aux pensionnaires, jusqu'au moment où ils sont en situation d'être relâchés. Evidemment, le centre de sauvegarde a accès à tous les moyens techniques des plates-formes cliniques de l'EnvA, aussi bien sur le plan humain que sur celui des moyens techniques.
- La zone de réhabilitation, formée d'enclos à mammifères (fouines, renards etc.) et de volières pour rééduquer les oiseaux. Nous avons également des parcs en Ile-de-France où les animaux sont lachés avant de retourner à la vie sauvage.
Grande volière
Enclos des fouines
Volière pour oiseaux
Vous pouvez nous aider :
L'équipe
L’équipe de l'hôpital de la faune sauvage de l'EnvA est constituée par des étudiants et des bénévoles désireux de s’investir dans les soins aux animaux sauvages. Ils sont encadrés par des enseignants, des vétérinaires et des soigneurs.
Le personnel
Le Centre d'accueil de la faune sauvage a été créé en 1993 par un professeur de zootechnie qui est aujourd'hui président de l'association Faune Alfort, partenaire de l'École nationale vétérinaire d'Alfort, pour soutenir l'action en matière de faune sauvage. Un enseignant chercheur, également zootechnicien, dirige la structure. Il est secondé par une vétérinaire. En 2020, le Cedaf est devenu un centre hospitalier universitaire vétérinaire dédié à la faune sauvage.
Le personnel technique est mis à disposition par l'association Faune Alfort. Il participe et forme aux soins zootechniques. Selon la période de l'année, il comprend 1 à 4 personnes.
Les étudiants
Une centaine d’étudiants vétérinaires sont accueillis et formés chaque année à l'hôpital de la faune sauvage dans le cadre d'un enseignement facultatif. Ils prennent en charge les animaux en soins lors des gardes quotidiennes qui couvrent également week-end et jours fériés. Parmi les étudiants, 2/3 sont en 1ère année de formation, 1/3 en 2e année. Des étudiants ayant achevé leurs deux années de formation participent en tant que moniteurs à l'encadrement de leurs camarades.
Les bénévoles et les stagiaires
Une soixantaine de bénévoles, adhérents de Faune Alfort, et souhaitant s’investir dans la sauvegarde de la faune sauvage participent aux soins zootechniques mais également à l’entretien et à l’amélioration des installations.
La structure reçoit aussi chaque année environ 80 stagiaires. Certains viennent se former à la pratique des soins dans le cadre de leurs études : auxiliaires de santé vétérinaire, BTS gestion et protection de la nature, soigneurs. D'autres sont des éco-volontaires qui viennent prêter main forte pendant la période de forte activité au printemps et en été.
