Le musée Fragonard

La troisième salle est consacrée à la pathologie. Les centaines de lésions qui sont présentées au visiteur témoignent des conditions de vie et du statut sanitaire des animaux aux XIXe et XXe siècles. Les articulations déformées, arthrosiques, faisaient terriblement souffrir des bovins et des chevaux utilisés à des fins de traction ; leur vie était un long labeur où il leur fallait supporter, tout comme leurs maîtres, l'usure provoquée par le travail. Sous abreuvés du fait de l'absence d'eau courante, ils fabriquaient de volumineuses masses dans leur tube digestif, qui parfois les tuaient. Les maladies infectieuses avaient libre court en l'absence de toute vaccination et la moindre blessur pouvait donner lieu à des phlegmons mortels qu'aucun médicament n'était en situation de combattre.

  • Lésions osseuses, tendineuses et articulaire sur un doigt de cheval, pièce naturelle séchée, XIXe siècle
  • Calcul intestinal d'un cheval de minotier pesant 11,5 kg, XIXe siècle
  • Gale sur un chien, peau tannée sur moulage plâtre, par Littré, 1933
  • Démodécie sur un chien, peau tannée sur moulage plâtre, par Littré, 1933
  • Lésions de tuberculose chez le chat, aquarelles par Gabriel Petit, XIXe siècle
  • Ovaires de jument avec des follicules à différents stades, aquarelle, par André Richir, vers 1950
  • Éparvin du jarret du cheval, papier mâché, par Louis Auzoux, vers 1860
  • Ostéofibrose nutritionnelle, dite "maladie du cheval de meunier", os sec, XIXe siècle
  • Actinomycose de la mandibule chez un boeuf, os sec, XXe siècle
  • Fusions vertébrales sur une colonne de cheval, os sec, XIXe siècle