BREED

BREED étudie la reproduction et les mécanismes de programmation au cours de la vie anté-natale conduisant à la naissance d’un individu en bonne santé, fertile et robuste, capable de s’adapter aux changements de son environnement. Plus particulièrement, nous nous intéressons aux causes et aux traitements de l’infertilité, en recherchant des biomarqueurs prédictifs et non invasifs du phénotype et de la bonne santé qui pourraient compléter les stratégies de sélection génétique chez les animaux.

 

Direction :

Directrice :
Pascale Chavatte-Palmer

Directeur adjoint :
Olivier Sandra

Chefs d’équipes :
Hélène James, Véronique Duranthon, Eric Pailloux, François Vialard, Anne Couturier-Tarrade

 

 

Vache laitière Prim’Holstein 
Crédit : B. Grimard

L’objectif est d’étudier l’impact, au cours des périodes de développement embryonnaire et foetal, du microenvironnement physico-chimique in vivo et in vitro, de la nutrition maternelle, à la fois sur la croissance, la santé et la fertilité de la descendance.

Ces travaux combinent des mesures phénotypiques multi-échelles et visent une compréhension des mécanismes en jeu, par des analyses morpho-cinétiques, épigénétiques, métaboliques et transcriptomiques.

Les recherches sont conduites simultanément sur plusieurs espèces de mammifères permettant une démarche de physiologie comparée. Ces travaux font également appel aux biotechnologies de la reproduction utilisées en élevage.

Les chercheurs et enseignants-chercheurs de l’EnvA travaillent plus particulièrement sur l’amélioration de l’efficacité reproductive chez les ruminants et la compréhension du rôle de l’environnement prénatal dans la construction des phénotypes chez les bovins.

 

Travaux des chercheurs et enseignants-chercheurs de l’EnvA :

- importance des facteurs ovocytaires pour le développement embryonnaire et l’optimisation des conditions de maturation
ovocytaires in vitro chez les bovins ;

- exploration de la cinétique du développement embryonnaire in vitro chez les bovins par des approches d’imagerie (time-lapse) et ses applications pour prédire le devenir de la gestation ;

- amélioration de la fertilité en élevage bovin laitier : diagnostic de l’endométrite sub-clinique par l’étude des phénomènes inflammatoires et approches à haut débit afin d’identifier des biomarqueurs ;

- évaluation de traitements alternatifs à l’utilisation des antibiotiques pour l’endométrite bovine par des approches in vivo et in vitro ;

- importance des conditions maternelles (age / race / parité / nutrition / état corporel…) chez la jument sur la fertilité par des études de terrain ;

- effet de la nutrition maternelle durant la gestation, en particulier des apports en glucides, sur le développement embryonnaire, foetoplacentaire et postnatal chez la chèvre.


L’UMR BREED est composée d’environ 80 statutaires (chercheurs, enseignants-chercheurs, praticiens hospitaliers, ingénieurs, techniciens) et une vingtaine d’agents non permanents (stagiaires,
doctorants, post-doctorants, CDD) répartis dans cinq équipes de recherche (Embryon et pluripotence : épigénétique et environnement // Placenta, environnement et programmation des phénotypes // Reproduction humaine et
modèles animaux // Différenciation gonadique et ses perturbations // Mécanismes épigénétiques et construction-prédiction des phénotypes) et une équipe administrative.

 

Embryon bovin âgé de 30 jours 
Crédit : M. Guillomot

 

 

 

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